mercredi 22 septembre 2010

Mise en abime d'un imaginaire abimé




Cet été fut marqué par la sortie d'un de ces films "dont tout le monde parle". Inception a été, comme Matrix en son temps, adulé, critiqué, décortiqué, revisité, détourné etc. Or si tout le monde y a été de son analyse sur la pertinence ou les failles du scénario, assez peu ont choisi de voir le film comme ce qu'il est, un produit.

Un produit de 160 millions de dollars très bien conçu et destiné à rapporter beaucoup d'argent. Car il n'est pas cynique de rappeler qu'un film c'est avant tout un montage financier, que les producteurs hollywoodiens ne sont pas des mécènes un peu fous, investissant dans des projets artistiques pour lesquels ils ont des coups de cœur, mais des hommes d'affaires comme tous les autres, qui entendent bien récupérer leurs mises.

Or le blockbuster dans sa forme de base ne fait plus vraiment recette, le spectateur semble lassé par cet affront de plus en plus outrageant fait à son intelligence à grand renfort de pyrotechnie.



Il faut donc séduire par d'autre biais le client afin de récupérer ses dix euros de droit d'entrée et s'assurer de récupérer le pactole du box office. Mais alors que va-t-on faire ? Proposer de la nouveauté ? Sortir des sentiers battus ? Non bien entendu, le risque serait trop grand de perdre tous ces portefeuilles fidélisés aux éternelles mêmes intrigues.

Car dans tous les films à gros budgets, il y à les mêmes codes selon les genres,ensuite tout n'est qu'une question d'emballage.

Pour donner un exemple concret des similitudes en matière de "blockbuster de l'été", prenons deux films ayant très bien marché : The Dark Knight et Pirates des Caraïbes. A priori il n'y a rien qui les relie. Et pourtant, on surfe exactement sur les mêmes codes, emballés différemment.

Prenons le scénario :
une ville est assiégée par une menace extérieure maléfique (les pirates fantômes / le joker), les héros conventionnels et propres sur eux sont incapables d'y faire face (orlando bloom / le commissaire Gordon), un anti héros, hors des circuits sociaux traditionnels (l'un est pirate, l'autre milliardaire autiste) arrive alors de nulle part, non tant pour sauver la ville, que pour laver un affront personnel (affronter le capitaine des pirates ayant renversé Jack Sparrow en fomentant une mutinerie sur le Black Pearl, affronter le Joker qui ne cesse de narguer Batman et de le traiter d'obscur bouffon) et récupérer ce qu'ils considèrent comme leurs biens, à savoir l'endroit où ils sont accoutumés à exercer un pouvoir absolu (le Black Pearl /Gotham City), les deux antihéros ont un lien qui les unit aux grands méchants avec qui ils partagent une sorte de compréhension mutuelle, représentant finalement les deux faces d'une même pièce. Les deux héros gagneront leurs combats en l'emportant sur l'ennemi mais ne tireront aucun bénéfice matériel ou social de l'aventure et continueront à être traités en parias. En revanche ils pourront poursuivre leurs existences au dessus des lois sans être inquiétés par les conséquences des dommages collatéraux de l'aventure vécue.

Regardons les héros à présent :
les deux sont des personnages solitaires, sans attache familiale ou sentimentale, les deux vivent de ressources financières impossibles à déterminer et permettant tous les raccourcis scénaristiques possibles,
les deux ne cessent de tenter de séduire une femme hésitante entre les princes charmants et les mauvais garçons,
les deux ont un look affichant une certaine homosexualité refoulée (les combis en latex moulante sur des muscles entretenus / le maquillage outrancier et les bijoux), tous les deux jouent tantôt la carte du chevalier dévoué, tantôt celle du desperado sans foi ni loi,
tous les deux ont un ego démesuré que l'on peut retrouver dans des scènes d'arrivée fastueuse (l'hélicoptère sur le toit de Bruce Wayne, le mat du bateau qui coule de Jack Sparrow),
tous les deux sont à la fois en quête de rédemption et en quête de poursuivre leur vie au dessus des règles.
tous les deux incarnent à la fois la justice héroïque et la transgression des lois.

Comment se fait il devant tant de similitudes qu'on ne fasse pas le lien automatiquement ? L'emballage.

L'un est emballé anti héros limite ultra gauche, pirate qui s'en prend aux riches, l'autre est emballé anti héros de droite limite fasciste, ultra riche et tabassant les voyous en se moquant des droits de l'Homme.

Les décors sont aussi diamétralement opposés: l'un se déroule sur des océans médiévaux et des petits villages en pierres et l'autre dans une ville ultra moderne où l'on ne voit jamais l'horizon.

Les costumes diffèrent également : l'un est vêtu comme un bohémien, portant de multiples couleurs, l'autre porte des tenues sombres, aux coupes ajustées et aux couleurs froides en civil comme en costume).

Mais sinon la structure est donc quasi identique et c'est le cas pour la quasi totalité des blockbusters dans lesquels on retrouve toujours les mêmes thèmes mais emballés différemment.

Or Inception semble vouloir nous vendre quelque chose de nouveau dans sa structure, c'est son axe de développement marketing premier.

En effet, on ne cesse de nous le marteler : Inception n'est pas un blockbuster.

Même sa fiche wikipédia vous le dira, c'est un "techno-thriller", de quoi en avoir pour ses neurones ! Mais bon renommer le film ne suffit pas à convaincre le spectateur qui s'attend, au vu du casting et de la grandiloquence annoncée des effets spéciaux, à un produit stéréotypé "made in USA".

Et bien gommons le "made in USA" ! Voilà une excellente façon de faire croire au spectateur qu'il n'a pas à faire à un blockbuster puisque tous les blockbusters viennent de chez l'Oncle Sam.

Alors comment s'y prendre ? Là encore l'emballage prévaut, tous les décors seront à des lieues des poncifs de cette bonne vieille Amérique : on commence par une sorte néo palace asiatique, puis on se retrouve dans une chambre de garçonnière dans un taudis du quart monde, un passage par la France, puis hop on se retrouve à Monbassa, et zou dans les montagnes suisses.

Pourtant il y a bien deux passages où le décor est américain : lors du kidnapping du fils du méchant mégalomane, on verra un New York gris, glauque, balayé par une pluie torrentielle car "l'architecte du rêve a envie d'uriner",ce qui revient tout de même à pisser symboliquement sur la ville. Cette ville est montrée comme agressive de bout en bout, la hauteur des immeubles apparaît menaçante, oppressante, et surtout de méchants mercenaires sans âme la défendent à coups de 4x4 de luxe et de mitrailleuses. C'est là aussi où l'un des protagonistes se fait touché par une balle.

Ensuite le deuxième moment où l'on voit un décor américanisé est lorsque l'on visite la ville onirique construite par Leonardo DiCaprio et Marion Cotillard. Une ville morte, où ils ont vécu une cinquantaine d'années virtuelles, bercés d'illusions factices entretenues par Leonardo qui ne cherchait pendant ce temps qu'à percer discrétement la psychée de sa compagne poru en faire l'objet d'amour rêvé. Le réveil fut dur, violent, menant à la mort du bonheur et à la destruction salutaire de ce décor mensonger.

Mais la destruction de l'image américaine ne se déroule pas qu'en fond de l'histoire, elle se passe aussi au travers des personnages.

Le héros tout d'abord, qui est exilé de son propre pays et envers lequel il conserve une rancune tenace. Et pourtant, il a également une farouche envie d'y retourner afin de s'émerveiller de l'enfance de sa progéniture dont il est séparé depuis son retour à la réalité. Voilà qui symboliquement nous dit des choses. Le héros est toujours présent pour créer une identification maximale auprès du spectateur, nous devons ressentir ses émotions face à l'aventure vécue. Nous sommes donc de concert avec lui dans la volonté de retrouver la spontanéité et l'émerveillement de l'enfance... en rentrant aux États Unis ! Mais c'est un retour qui exigera au préalable d'abattre le symbole d'une hégémonie américaine vieillissante (personnifiée par le seul méchant du film, le père du jeune héritier américain) et de faire acte de rédemption quant à son pêché qui est celui d'avoir voulu altérer les frontières entre rêve et réel pour créer un monde idéal mais manipulatoire.

Voilà une belle parabole sur le cinéma de divertissement et ses dérives ! Leonardo incarne cette volonté de retrouver l'émerveillement premier devant les films à pop corn où l'on retrouve son âme d'enfant et qu'on partage en famille, c'est cette Amérique là qu'il a perdu car il est allé se fourvoyer à vouloir influencer le monde de façon insidieuse par le biais de l'hyper-développement de sa capacité à créer de l'imaginaire.

Et oui,en fin de compte, Leonardo DiCaprio se repend symboliquement de la tentative de passage en force psychique des blockbusters hollywoodiens. Son rêve commun aux décors américains n'avait pour but que d'effacer la petite maison aux lourds secrets de Marion Cotillard qui reste pourtant là malgré toute la féérie qui l'entoure. C'est l'échec du monde à la Disney, de la lobotomie par le rêve pour vivre dans le meilleur des mondes.

Or qui symbolise cet échec ? Marion Cotillard, qui fait d'ailleurs preuve d'une rare violence et ne cesse d'exprimer son sentiment de trahison. Or que symbolise Marion Cotillard dans ce film ? une femme et la France, qui sont respectivement les entités les plus farouchement opposées aux blockbusters, raillant la bêtise de ses spectacles abrutissants où l'action prédomine sur l'histoire.

Il faut donc faire taire cette voix qui détruit l'univers construit par celui qui fut jadis sûr de lui et de son rayonnement bénéfique sur ses contemporains. Leonardo DiCaprio est donc "Hollywood en quête de rédemption", Marion Cotillard est "le spectateur critique" dont il faut apaiser la fureur après des années à passer outre et à tenter de percer sa psyché pour y jouer un rôle divin béatifiant. La rédemption n'est pas non plus en forme claire de mea culpa puisque Marion Cotillard nous est finalement présentée comme une incurable hystérique dont le pauvre Leonardo est presque pris en otage. Finalement, la thèse défendue par le film n'est pas que l'acte de Leonardo est condamnable mais qu'il l'a fait sur quelqu'un de trop instable et qui ne peut accéder au bonheur. Symboliquement, Hollywood se donne donc raison de vouloir entrer dans les consciences mais reconnait l'antipathie de certains publics à son égard et l'impossibilité de satisfaire tout le monde.

Nous avons donc vu que ce film nous parle d'Hollywood et de la critique, mais et le spectateur lambda dans tout ça, est il représenté ?

Oui, c'est le milliardaire Japonais.

Le personnage joué par Ken Watanabe a déjà ceci de commun avec le spectateur que c'est lui qui paye. Il finance tout, tout comme nous car n'oublions jamais que l'argent d'Hollywood ne vient pas de trésors enfouis dans des cavernes mais bel et bien de nos portes-monnaies.

Au début du film, Ken Watanabe déjoue une tentative d'effraction dans son esprit,il n'est pas dupe, il sait qu'on est dans le faux. Or le spectateur également. N'importe qui, même sans avoir lu le scénario, devinerait aux décors (on passe de décors virtuels flamboyants à une chambre d'hôtel minable située dans un quartier pauvre du quart monde mais sensée être la garçonnière du milliardaire, c'est louche) et au jeu des acteurs qu'on a à faire à une situation trouble. Le scénario met donc en place un faux piège, aisément détectable afin que le spectateur rentre dans l'intrigue et se sente flatté, on le rassure sur le film (c'est un film intelligent avec une intrigue), on le flatte sur ses capacités (bravo vous avez flairé le piège), on instaure ainsi un duel d'ego qui motivera le spectateur et l'accrochera jusqu'à la fin (saurais je déjouer le scénario et être plus fort qu'Hollywood ?) et dans le même temps on le fait s'identifier à Saito, le milliardaire rusé made in Japan.

Or le Japon c'est quoi ?

Le Japon est un pays qui cultivait une indépendance farouche. C'est le symbole même de l'insularité et du rejet de l'extérieur. Une tradition militaire acharnée lui a permis de rivaliser avec ses puissants voisins (Chine, Russie, Corée) voire d'en annexer certaines parties. Le Japon est également le premier pays à avoir attaqué des militaires américains. Puis il y a eu la bombe atomique, symbole même de l'hyperpuissance pyrotechnique américaine, la défaite et l'occupation américaine. Une occupation qui a donc imposé la culture américaine sur un sol de tradition séculaire, provoquant un véritable choc mais aussi une absorption des valeurs, notamment au niveau du divertissement (à tel point par exemple que le sport le plus pratiqué au Japon est le baseball !).

Voilà ce qu'on nous propose d'incarner, un milliardaire d'un pays qui a su garder sa culture tout en étant obligé d'intégrer les valeurs américaines et de s'y adapter. Le milliardaire ne veut d'ailleurs pas exploser le système représenté par le trust américain hégémonique mais bel et bien y prendre la place du roi, légitimant ainsi le système en place et réalisant de surcroît le fameux "rêve américain", mythe de l'immigré qui fait fortune en utilisant le système ultra-libéral. Ce personnage représente donc ce que l'Amérique nous propose? à savoir un pur produit d'une société fasciste (ingurgite mes valeurs et comporte toi selon mon code) mais démocratique (garde tout de même ta petite singularité exotique).

Mais comment cette identification est elle possible ? Pourquoi nous? spectateurs? serions nous amenés à nous projeter dans ce personnage ?

Et bien tout simplement car nous suivons la même trajectoire.

Le personnage de Saito est toujours à mi chemin entre la sympathie et la défiance envers l'équipe de Leonardo DiCaprio. Saito a le pouvoir, il paye et demande qu'on exécute ses ordres, qu'on le satisfasse. Nous spectateurs avons le même rapport vis à vis de l'équipe, nous avons payé et voulons être divertis et nous sommes exigeants.

Saito se méfie des entourloupes tout comme le spectateur qui, habitué aux tours de passe passe des scénaristes, ne veut pas qu'on lui refourgue une histoire préfabriquée ou incohérente. Le spectateur a le même discours que Saito : " vous êtes sensés être les meilleurs, je vous paye, mais il y a intérêt à ce que ça marche".

Saito est d'ailleurs toujours partie prenante de l'action mais également spectateur, il a toujours un temps de retard sur ce que va faire l'équipe, exactement comme le spectateur averti qui reconnait les ficelles et les codes du film d'action mais ne sait pas où on veut l'emmener.

Mieux encore Saito manque de mourir à New York devant l'assaut des mercenaires en 4x4 Mercedes, le message est clair : on a bien failli perdre nos spectateurs à force de fusillades sans objet dans un univers urbain luxueux et tonitruant.

Il est à noter d'ailleurs la repentance du scénario sur le "placement produit", autre pratique ayant largement corrompu la qualité des films de ces dernières années. Lorsque Leonardo DiCaprio regarde sa montre de luxe, on ne voit qu'un gros plan sur "swiss made" et pas sur la marque comme on aurait pu le voir dans un James Bond. En revanche la seule marque clairement visible et le logo mercedes des 4x4 des mercenaires sans foi ni loi de New York et qui tirent sur tout ce qui bougent, or rappelons que l'action se passe dans un cerveau humain, et qui tire à la grosse artillerie sur nos cerveaux depuis des décennies avec toujours plus de puissance et de volonté agressive ? La publicité évidemment. Le message est clair : dans Inception, on nous ne vous fera pas le coup de la pub, on sait que c'est mal et négatif.

On peut aussi lire dans cette scène une fable sur le dérapage des vieilles valeurs américaines du divertissement. En effet, les héros sont dans une vieille fourgonnette Ford, marque emblématique de l'american old fashion way of life et ils se font tirer dessus par des 4x4 allemands, ils sont pourchassés dans leur propre pays par de riches valeurs étrangères comme si on nous voulait nous faire croire que l'oncle Sam et Hollywood, grands instigateurs de la mondialisation, était victime de cette dernière et que tout ça ce n'était pas de leur faute. Comme si ils avaient créé un monstre qu'il leur fallait maintenant affronter.

Un autre message nous est envoyé, un message très cher à Hollywood que l'on peut voir également développé dans Avatar : les Américains ont le pouvoir de ruiner le monde et seuls d'autres américains peuvent les en empêcher, les autres ne sont que des victimes en puissance attendant d'être sauvés. L'américain est la figure de l'hyperpuissant, ensuite il choisit son camp et se livre une guerre contre lui même pour sauver le monde et par là même le spectateur, qui n'a d'autre choix que de s'identifier à celui sauvé par les Américains ou aux Américains eux mêmes. Aucune contestation possible.



Saito manque donc de mourir pour être sauvé. Intéressons nous donc à cette mort, loin d'être anodine. Saito meurt d'avoir voulu pénétrer dans le rêve des Yankees et d'y imposer sa loi. Et comment meure-t-il ? La mort dans ce rêve se traduit par la chute de sa personne dans des quasi limbes qui le laissent errant, quasi décérébré, régnant sur des chimères comme un roi shakespearien. C'est bien de la mort de l'imaginaire du spectateur dont il est ici question, à force d'avoir subi les assauts pyrotechniques aliénants de l'Oncle Sam, le spectateur fini avec un cerveau en bouillie.

Heureusement Leonardo/Hollywood déclare avoir une conscience et vouloir sortir Saito de ce pétrin. Il y parvient d'ailleurs. Sauf qu'on ne saura jamais comment !! il y a une sorte de sauvetage divin, la simple présence de Leonardo dans les limbes suffit à en extraire le malheureux sans autre formalité. Nous spectateurs devons croire pour être sauvés et ainsi la résurrection miraculeuse arrive.

Mais la motivation de ce sauvetage par Leonardo/Hollywood est elle purement éthique ?

Bien sûr que non, Leonardo sauve Saito car lui seul peut lui donner le feu vert pour retourner...aux Etats Unis ! Et par là même on comprendra la parabole, Le nouvel Hollywood incarné par Leonardo sauve le spectateur incarné par Saito des limbes de l'indigence fantasmagorique afin que celui ci approuve de nouveau le système américain.

Voilà ce que nous raconte Inception, l'histoire d'un nouvel Hollywood en proie aux doutes face aux critiques, qui doit abattre un ancien système fait de cynisme et de froideur pour faire advenir un règne tout aussi libéral mais plus métissé, plus sympathique et renonçant à une certaine forme de manipulation afin de pouvoir se réconcilier avec lui même. Pour autant dans les faits on ne sait pas ce qui a réellement changé et quelles sont les conséquences de la mission de Leonardo, qui gagne son absolution sans nous fournir de réels résultats. Mais le film n'est pas dupe de son potentiel et laisse la fin en suspens avec la toupie qui tourne, c'est bel et bien le spectateur qui décidera si Leonardo est rentré au bercail lavé de ses pêchés ou si il ne fait qu'en rêver.



Jo Jo / Mind Game

1 commentaire:

  1. Mais mon petit chat, respire un coup, détends-toi nom d'un ninja ! Quelle argumentation, quelle rhétorique et quelle verve !
    Je suis d'accord avec toi figure-toi, oui oui.

    Mais je revendique le droit, de temps en temps, de me laisser aller à un kif bête et méchant devant un film qui l'est tout autant. Parce que parfois, il est reposant de fermer les yeux sur quelques niaiseries et approximations et de se laisser brosser dans le sens du poil (si j'ose dire).

    Cette fois c'est toi qui as fait preuve de vigilance, tant mieux et merci. J'affute mes armes pour la prochaine daube hollywoodienne :)

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